CE QUE j’AI APPRIS…
Auschwitz est divisé en
trois camps. Birkenau est le plus grand ; il fait plus de
On y meurt de froid , de faim , du typhus , ou bien
dans une des quatre chambres à gaz du camp de la mort.
Auschwitz I est plus
modeste : 50000 détenus y logent et ici on y meurt aussi d’épuisement par
le travail.
Dans ce camp, il existe un
hôpital où l’on pratiquai t des expériences médicales humaines et une prison où
l’on tuait lentement par la faim ou
l’asphyxie .
CE QUE J’AI RESSENTI…
La matinée au camp de la
mort de Birkenau fut forte en émotion, dès le passage du porche tristement
célèbre par lequel les détenus faisaient leur entrée.
Lorsque nous visitons les
baraquements, un sentiment de compassion est palpable chez les élèves qui,
comme moi, sont muets en découvrant toute la cruauté du nazisme, de l’effort et de l’organisation
mis en place afin de déshumaniser les détenus. Pour ceux qui ne sont pas
exécutés dès leur arrivée, on attribue un numéro qui sera désormais leur unique
identité. On arrive facilement à imaginer le climat de terreur qui devait
régner parmi les détenus, qui sont
parqués comme du bétail et traités moins bien que des chiens, dans ce lieu qui
devait quotidiennement sentir la fumée de chair brûlée qui s’échappait des
fours crématoires .
Ginette, une veille dame de
79 ans qui nous a accompagné lors de cette visite, nous raconte sa saisissante
histoire et de quelle manière elle
a survécu au camp dans d’effroyables conditions que l’on connaît mais que l’on préfèrerait oublier.