GAULT  Hubert                                                                                            

 

 

 

 

CE QUE J’AI VU …

 

Nous avons vu, bien évidemment , le bâtiment célèbre de l’entrée du camp de Birkenau et nous sommes passés sous « l’arche » que franchissaient, une seule fois, il y a un peu plus de 60 ans, les détenus .Puis nous avons marché jusqu'à un baraquement de bois qui servait de sanitaire. Le sol est en terre battue et l’isolation est inexistante : une chape de béton creusée sur laquelle ont été percés des trous servants de WC communs.

           

L’après midi, nous avons visité le camp d’Auschwitz I et à notre arrivée, nous avons passé l’entrée principale où est inscrite un principe pour les déportés : « le travail c’est la liberté ».

Ici, les baraquements sont en briques, aménagés en musée où sont exposés des effets ayant appartenus à des détenus : photos ,malles, chaussures ,gamelles et aussi des cheveux que les SS utilisaient pour confectionner des couvertures

 

 

CE QUE j’AI APPRIS…

 

Notre sympathique guide polonais nous raconte les conditions effroyables de vie des détenus Juifs , Arméniens ,soldats , soviétiques…

Auschwitz est divisé en trois camps. Birkenau est le plus grand ; il fait plus de 170 hectares et 100000 prisonniers tentaient d’y survivre, encadrés par 6000 SS.

On y meurt de froid , de faim , du typhus , ou bien dans une des quatre chambres à gaz du camp de la mort.

Auschwitz I est plus modeste : 50000 détenus y logent et ici on y meurt aussi d’épuisement par le travail.

Dans ce camp, il existe un hôpital où l’on pratiquai t des expériences médicales humaines et une prison où l’on tuait lentement  par la faim ou l’asphyxie .

 

 

CE QUE J’AI RESSENTI…

 

La matinée au camp de la mort de Birkenau fut forte en émotion, dès le passage du porche tristement célèbre par lequel les détenus faisaient leur entrée.

Lorsque nous visitons les baraquements, un sentiment de compassion est palpable chez les élèves qui, comme moi, sont muets en découvrant toute la cruauté  du nazisme, de l’effort et de l’organisation mis en place afin de déshumaniser les détenus. Pour ceux qui ne sont pas exécutés dès leur arrivée, on attribue un numéro qui sera désormais leur unique identité. On arrive facilement à imaginer le climat de terreur qui devait régner  parmi les détenus, qui sont parqués comme du bétail et traités moins bien que des chiens, dans ce lieu qui devait quotidiennement sentir la fumée de chair brûlée qui s’échappait des fours crématoires .

Ginette, une veille dame de 79 ans qui nous a accompagné lors de cette visite, nous raconte sa saisissante histoire et de quelle manière  elle a survécu au camp dans d’effroyables conditions que l’on  connaît mais que l’on préfèrerait oublier.