Française

Chapitre 2 : Sorbonne

Inscrite en littérature russe à la Sorbonne fin 1920,puis en littérature comparée fin 1922, Irène Némirovsky se lie d’amitié avec René Avot, fils d’un industriel du Pas-de-Calais, et surtout avec sa sœur Madeleine, qu’elle inonde de lettres malicieuses, témoins de sa vie de bamboche. « Je suis impardonnable de ne pas vous avoir écrit pendant si longtemps. Mon excuse, si j’en ai une, est très rébarbative, elle s’appelle la Sorbonne. Sans blague, je pourrais chanter “Ma seule joie, mon seul bonheur, c’est la Sorbonne” sur l’air de “Mon homme”. On travaille beaucoup, on ne s’y ennuie pas trop – nous sommes une bande sympathique, jeunes gens et jeunes filles, tous russes. Des flirts s’ébauchent à l’ombre des dictionnaires si j’ose m’exprimer ainsi. Vous voyez ça d’ici ! ».

Lettre à Madeleine Avot [1922 ]. © Fonds Irène Némirovsky / IMEC



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