Française

Chapitre 4 : Pierre Nerey

Le choix d’un pseudonyme, « Nerey », anagramme d’Irène, souligne le caractère autobiographique de L’Ennemie, roman où une jeune fille châtie sa mère en lui chipant son amant, avant d'en concevoir une honte suicidaire.

 « Comment pourrais-je la juger ? Est-ce que je ne lui ressemble pas ? » (L’Ennemie, 1928)

Le Bal renouvelle la vengeance de L’Ennemie, avec plus d’humour et une arme nouvelle : la pitié d'Antoinette pour sa mère, dont elle a ruiné les ambitions mondaines. Irène Némirovsky n’en signe pas moins « Nerey » ce jeu de massacre dont les victimes sont un couple de parvenus juifs.


Irène Némirovsky et sa mère, vers 1918.
© Fonds Irène Némirovsky / IMEC



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