Né à Tlemcen, en Algerie, le 15 décembre 1926, Gabriel Bénichou est issu d’une famille juive française. Gabriel est exclu de l’école en raison des lois anti-juives de Vichy de 1940 et 1941 qui restreignent l’accès à l’enseignement scolaire aux juifs en Algérie.
Sa sœur qui vivait à Marseille a obtenu son acceptation au lycée Saint Charles. Il y passe les années scolaires 1941-1942 et 1942-1943.
Il est arrêté le 8 avril 1943 et amené à la prison Saint Pierre où il restera jusqu’au 20 avril 1943. Il est ensuite interné au camp de Drancy (du 21 avril 1943 au 18 juillet 1943). Il est déporté, avec sa sœur et son beau frère , à Auschwitz-Birkenau le 18 juillet 1943 par le Convoi n°57.
En octobre 1943, il est transféré à l’intérieur du ghetto de Varsovie pour le nettoyage après la destruction de celui-ci.
Il subit les marches de la mort jusqu’à Kutno (Pologne) puis est transféré au camp de Dachau. Il subit une seconde marche de la mort jusqu’aux camps de Kaufering, Landsberg et Bad Tölz (Allemagne). Il est libéré le 2 mai 1945.
Il est rapatrié en métropole puis en Algérie. Sa sœur n’est pas revenue.
Gabriel avait écrit son témoignage dans L’Adolescence d’un juif d’Algérie, aux editions L’Harmattan.
En 2016, il avait été décoré « officier de la légion d’honneur » à la mairie du XVe arrondissement de Paris.
Le Mémorial de la Shoah présente ses plus sincères condoléances à sa famille.