Ces ateliers sont en priorité destinés aux groupes ayant déjà eu l’occasion d’aborder ou d’approfondir le sujet en classe dans différentes matières. Ils comprennent une visite de 45 minutes environ, suivie de deux heures d’atelier en salle pédagogique.
Pour les élèves de 6e et 5e
Au cours d’une séance d’éveil philosophique sont évoqués la nature et les formes des préjugés, leurs liens avec les discriminations, le rejet et la haine de l’autre.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
Comment se forment les préjugés ? Comment s’ancrent-ils dans une société ? Comment peuvent-ils déboucher parfois sur un racisme institutionnalisé, ou un génocide ? Les élèves abordent ces questions en analysant les préjugés transmis par le langage ou les images de propagande. Ils s’efforcent également de mettre en perspective le rôle de certains préjugés racistes dans l’histoire du XXe siècle.
Pour les élèves à partir de la 6e
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, plus de 300 000 Juifs vivent en France. D’origines, de cultures et de langues diverses, les Juifs de France sont loin de former un groupe homogène. Alors, qu’est-ce qu’être Juif ? Est-ce partager une religion, une histoire ou une culture ? Une destinée commune après la dispersion ? Autant de facettes qui sont évoquées durant l’atelier à l’aide d’images, de textes, d’objets et de mélodies. Une promenade dans le Marais permet ensuite aux participants de découvrir la vie juive d’hier et d’aujourd’hui en réalisant un carnet de bord.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale, Paris
Utilisée par le pouvoir nazi comme un véritable outil de propagande (cinéma, presse, radio, affiches), la compétition est mise à contribution pour faire des JO de 1936 le symbole de la grandeur du IIIe Reich. Le sport fut ainsi régulièrement instrumentalisé par des régimes politiques suscitant la résistance des sociétés civiles. Cet atelier accorde une large place aux destins de sportifs victimes de persécutions, à la solidarité entre les athlètes et à la médiatisation de leurs combats.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale, Paris
Les activités proposées dans cet atelier visent à déconstruire les préjugés encore si souvent présents aujourd’hui. Il s’agit de mieux comprendre les raisons de l’internement des Tsiganes en France et leur mise à mort dans l’Europe nazie à travers quelques parcours individuels. Les élèves sont invités à réaliser un montage sonore qui mêle leurs voix aux musiques tsiganes d’hier et d’aujourd’hui.
Pour les élèves de la 4e à la Terminale, Paris
À l’heure où les médias traditionnels sont remis en question et où les réseaux sociaux occupent une place considérable dans la vie quotidienne des élèves, démêler le vrai du faux devient de plus en plus difficile et pourtant indispensables. Par l’étude des différents supports (textes, photographies, vidéos), les élèves apprennent à stimuler leur esprit critique, à identifier les sources des informations et à les vérifier. Cet atelier vise à l’appropriation d’outils et de réflexes utiles pour pouvoir mieux faire face à un flux continu d’informations.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale, Paris
Complot ou théorie du complot ? L’histoire de la Shoah constitue un exemple révélateur de la manipulation de l’opinion publique. Structurée par l’antisémitisme, l’idéologie nazie repose sur une vision conspirationniste du monde. En établissant des liens pertinents entre l’Histoire et la période très contemporaine, l’atelier vise à donner des outils pour mieux analyser les images et les discours qui circulent sur Internet et les réseaux sociaux.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale, Paris
La France des années 1930 est une terre d’asile pour un grand nombre de réfugiés : Espagnols républicains, Autrichiens antinazis, Allemands et Juifs persécutés. À travers différents destins, l’étude de documents d’archives et de la presse de l’époque, les élèves découvrent la montée de la xénophobie et le sort des étrangers internés dans divers camps français.
Pour les élèves de Terminale, Paris
Cet atelier vise à mieux comprendre les tenants et les aboutissants de trois génocides au XXe siècle (Arméniens, Juifs et Tutsi), en soulignant certaines spécificités mais en mettant aussi nettement en évidence certains points communs. Parmi ces points communs il y a bien sûr le traumatisme lié à la mise en pratique et à la volonté de l’anéantissement de tout un peuple, mais également l’absence et le vide qui en découlent et se perpétuent ensuite presque infiniment. L’atelier souligne donc la nécessité impérative des Lieux de Mémoire qui s’évertuent à marquer une histoire tragique, évidemment dans l’espace et le paysage mais aussi, peut-être surtout, dans l’univers mental des hommes et des femmes d’aujourd’hui.
Pour les élèves de la 3ème et de Terminale, Paris
Depuis 1945, la Justice s’efforce de répondre aux questions soulevées par les crimes de génocide : quels sont les crimes pouvant être qualifiés de génocide ? Qui sont les responsables de ces crimes ? Comment punir ceux qui y ont participé ? À partir d’archives sonores et visuelles des procès du XXe siècle (notamment Nuremberg en 1945-1946, Eichmann en 1961, Klaus Barbie en 1987 et les Gacacas du Rwanda dans les années 2000), cet atelier vise à amorcer une réflexion sur la manière dont une société se relève d’un génocide et permet aux survivants d’envisager à nouveau une vie commune.
Pour les classes de 3e, l’atelier s’intéresse principalement au rôle de la Justice face aux discours et actes de haine dans nos sociétés.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale, Paris
A travers la découverte de bandes dessinées, cet atelier propose d’étudier les génocides des Arméniens, des Juifs et des Tutsi. Les élèves sont invités à réfléchir et à comparer plusieurs albums, notamment Mémé d’Arménie, Maus et La Fantaisie des Dieux. Grâce à un récit original et un graphisme particulier, ils abordent la représentation du processus génocidaire et les questions posées par la transmission de la mémoire.
NOUVEAU
Pour les élèves de la 3e à la Terminale, Paris
La musique et les chants ont pris une place considérable au sein de nos sociétés. Quête d’un monde meilleur, appel à la résistance, ils sont instrumentalisés par les régimes génocidaires. Cet atelier propose d’étudier des œuvres musicales créées ou interprétées face à des situations de violences extrêmes. Les élèves interrogent les sources qui permettent aujourd’hui de retrouver ces lieux réels ou imaginaires et les parcours de leurs interprètes, questionnant ainsi la place de la musique dans la mémoire des génocides. Une activité de création musicale sera proposée.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
En découvrant l’itinéraire singulier de familles, d’hommes, de femmes ou d’enfants juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, les élèves apprennent également à réfléchir à l’usage des archives dans l’écriture de l’Histoire.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
Avant la Seconde Guerre mondiale, à l’emplacement du Mémorial vivaient des familles et, parmi elles, des immigrés juifs originaires d’Europe centrale. Après une visite du quartier et à l’aide d’archives et de témoignages, les élèves reconstituent le parcours singulier de ces familles. Ils fabriquent ensuite un petit journal sur cet « espace de vies » .
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
Partant de la lecture d’extraits choisis de Dora Bruder de Patrick Modiano, l’atelier propose de reconstituer, à l’aide de divers documents, une époque marquée à la fois par les persécutions et les moments de bonheur fugace en dépit de ces années terribles. Les élèves sont invités à revenir sur l’itinéraire d’une jeune fille vivant à Paris à l’heure du port de l’étoile jaune. Dans une dernière partie de l’atelier, ils réalisent un travail graphique sur le thème de la fuite et de l’invisibilité, hier et aujourd’hui.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
Les élèves abordent l’histoire de la Shoah et de la Résistance par l’étude de textes autobiographiques. Pourquoi écrire ? Quand écrire et sous quelle forme ? La puissance du verbe et la précision du témoignage apparaissent notamment dans les écrits essentiels de Jorge Semprun, Albert Cohen, Joseph Kessel, Primo Levi, Charlotte Delbo.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
Au cours des deux guerres mondiales, des milliers de Juifs étrangers s’engagent dans l’armée française pour défendre leur patrie d’adoption. En retraçant le destin de ces combattants volontaires (morts pour la France sur les champs de bataille, prisonniers en Allemagne, persécutés par le régime de Vichy, engagés dans les armées alliées ou résistants ayant participé à la libération de la France), l’atelier met en lumière l’action de ces Juifs étrangers qui s’engagent au nom des valeurs et principes
de la République.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
Originaire de Nice, la famille des Jacob est une famille juive française, parfaitement assimilée et profondément attachée aux valeurs républicaines. Avec la Seconde Guerre mondiale, la vie de Simone et de ses proches bascule : arrêtée à 16 ans, elle est internée à Drancy, puis déportée à Auschwitz-Birkenau. À partir de documents d’archives et de témoignages, cet atelier propose de retracer le parcours de Simone Veil durant ces années de tourmente. L’étude des mesures antijuives de Vichy, de la répression de l’occupant allemand et de l’univers concentrationnaire sont abordés en prenant appui sur un grand nombre d’activités : elles éclairent le caractère de ce parcours exceptionnel.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
La radio s’est imposée durant les années de guerre comme le principal moyen de propagande et d’information. À partir de documents audiovisuels, l’objectif de l’atelier est de faire entendre les différentes voix en présence et de montrer comment le conflit a été relayé et amplifié par les ondes. Les élèves apprennent à identifier les voix des plus grandes stations (BBC, Radio-Vichy, Radio-Paris) et comprennent que la radio fut aussi une arme de guerre essentielle.
En partenariat avec l’Ina.
Pour les élèves de la 3e à la Terminale
Les élèves étudient tout d’abord les contraintes auxquelles devaient faire face les reporters de guerre, allemands et alliés, lorsqu’ils se trouvaient sur le terrain. Ils décryptent ensuite la composition des photographies prises à Paris, Kiev, Bergen-Belsen ou Auschwitz. Ils cherchent enfin à mesurer l’impact de ces images sur la perception et la compréhension du génocide. L’atelier s’achève par la réalisation d’un « carnet de mémoire » comportant les notes et croquis des élèves réalisés à partir d’une photographie choisie.
Pour les élèves de la 6e à la Terminale
Que nous disent les images ? Comment les analyser et les replacer dans un contexte historique précis ? Cet atelier est un « laboratoire de création d’images » : il fait un lien avec l’Histoire, les images de propagande du passé et celles du présent (médias, réseaux sociaux). Les élèves expérimentent divers jeux graphiques autour des notions de portrait-robot, de caricature et de déshumanisation. Ces exercices leur permettent, ensuite, de décrypter une affiche de propagande.
Pour les élèves de 3e et de Terminale
Que nous apprennent aujourd’hui les images cinématographiques de la Shoah ? Comment s’articule le récit du film, sous quelle forme et au service de quelle Histoire ? Entre histoire et mémoire, la représentation de la Shoah au cinéma pose ainsi des questions essentielles au spectateur qui s’interroge sur la portée des choix opérés. Cet atelier repose ainsi sur la comparaison d’extraits de films et de séries emblématiques. Les séquences retenues permettent aux élèves d’acquérir des notions d’analyse filmique et d’approfondir leur connaissance de la Shoah
Pour les élèves de la 6e et 5e
Cet atelier repose sur l’analyse d’extraits de films sur la vie d’enfants juifs en France sous l’Occupation.
Tout en analysant les choix de mise en scène et en découvrant les notions de langage cinématographique, les élèves apprennent l’histoire d’enfants cachés.
NOUVEAUTE A PARTIR DE JANVIER 2021
Pour les élèves de Terminale
Le contrôle des artistes et de leurs créations, à des fins idéologiques ou de propagande, fut un élément central des régimes totalitaires. L’atelier se propose d’aborder différentes formes artistiques et des parcours individuels pendant les régimes hitlérien, mussolinien et stalinien. Il s’agira, par une activité créative, de mettre en évidence toute l’importance de l’Art comme outil de la politique de domination et de répression.
Pour les élèves de la 6e à la 5e
L’atelier retrace l’itinéraire d’une résistante juive. Les enfants observent les diverses formes d’engagement, du sauvetage à la lutte armée.
Des chants, des objets et des documents d’archives aident à mieux saisir les enjeux de cette résistance plurielle.
Pour les élèves de la 3e à Terminale
Recueillir des documents, fabriquer une fausse carte d’identité, transmettre des informations précieuses ou encore prendre les armes attestent de la diversité des actes de résistance pendant la guerre. Grâce à l’étude d’archives et la reconstitution individuelle,, les élèves mettent en lumière les différentes formes d’engagement de ces femmes et de ces hommes Juifs face à la Shoah.
Pour les élèves de la 3e à Terminale
Agent de liaison, convoyeuse d’évadés ou d’enfants juifs, médecin…, les femmes ont joué un rôle essentiel dans la Résistance. Pourtant, dans la Mémoire et l’Histoire, leurs actions furent longtemps négligées, tant s’imposait d’abord l’image du résistant- combattant. En s’attachant à décrire les itinéraires et les actions de cinq figures de résistantes, les élèves s’initient aussi à la recherche historique, en restituant les parcours de femmes héroïques, engagées d’une manière ou d’une autre dès 1940-1941.
Pour les élèves de la 3e à Terminale
L’art peut-il interroger les événements historiques ? En quoi est-il vecteur de mémoire ? Les grandes étapes de la Shoah sont abordées à travers l’analyse d’œuvres réalisées avant 1945. Une réflexion sur la création contemporaine étend le sujet aux représentations réalisées. Les élèves sont ensuite invités à réaliser une œuvre sur un thème donné.
POUR TOUS LES ATELIERS CI-DESSUS
Durée : 3 h (sauf mention spécifique)
Réservations indispensables 2 mois minimum à l’avance :
Tél. : 01 53 01 17 26 du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30 ou reservation.groupes@memorialdelashoah.org
Ce cycle se compose de trois activités : L’atelier Joseph, Jean, Claude et les autres… au Mémorial de la Shoah, la visite Le Marais sous l’Occupation, ainsi que l’atelier La vie quotidienne dans le Paris de l’Occupation aux Archives nationales.
Ce cycle se compose de plusieurs activités : une visite du Mémorial de la Shoah et trois ateliers :
BD pour Mémoire, Destins tsiganes, La justice face aux génocides.
Ce cycle se compose de plusieurs activités : deux ateliers au Mémorial Les préjugés au quotidien et dans l’Histoire et L’Histoire s’affiche, puis un inter-musées au musée national de l’Histoire de l’Immigration
Ce cycle se compose de plusieurs activités : une visite thématique du Mémorial axée sur le discours et la propagande antisémite, et trois ateliers : L’Histoire s’affiche, Des JO de Berlin à nos jours : le sport, miroir de nos sociétés ?, La fabrique du complot : hier et aujourd’hui.
Cycles à effectuer sur plusieurs demi-journées
Réservations : Tél. : 01 53 01 17 26 du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30
ou reservation.groupes@memorialdelashoah.org